18 décembre : notre nombre sera un coup porté aux fascistes !

Newsletter – 17 décembre 2025

« Le 18 pourrait être un super boost, il y aura des suites. (…) Ce qui est pensé au niveau de la Marche des solidarités, c’est que toute cette campagne (…) soit pour aller péter les racistes et les fascistes dans la campagne des municipales… Ne pas les laisser s’implanter dans nos quartiers. » C’était la conclusion de l’interview (que vous pouvez retrouver ici) de deux camarades d’A2C impliqués dans la Marche des Solidarités.

Notre nombre le 18 décembre sera un coup porté aux fascistes, dont le principal vecteur de construction est le racisme. Vous trouverez le rendez-vous le plus proche de chez vous !

Et cette date pourrait également constituer le point de départ d’une mobilisation antifasciste généralisée dans les mois qui viennent. 

Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur différents exemples qui nous montrent qu’il n’y a pas de fatalité à la progression des forces fascistes et de leurs tentatives d’intimidation. 

Face au pessimisme qui gagne parfois les rangs militants, ils nous servent à rappeler que nous sommes plus nombreux·ses que les fascistes. Que même dans des conditions parfois difficiles des initiatives ont pu être prises. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu mettre en avant deux exemples significatifs :

« Depuis des mois, les violences d’extrême droite se multiplient à Brest : au moins douze agressions cet été, la plupart commises par le même groupe d’une dizaine d’individus. Elles visent des personnes racisées, LGBT ou identifiées comme de gauche, souvent de nuit, autour du port et du centre. ». (…) Ils sont dangereux, nous sommes nombreux ! ». Un-e camarade d’a2c sur Brest raconte comment l’organisation d’une activité pour riposter a permis d’organiser des manifestations de 1500 personnes et plusieurs campagnes d’affichage dans 150 à 200 commerces de la ville.
Cette semaine, il nous a semblé intéressant d’interviewer deux camarades salariées de librairie au sujet de la riposte qu’elles ont organisée suite aux agressions fascistes des librairies. Parce que cet exemple nous montre qu’il est aussi possible de riposter sur nos lieux de travail, y compris sur des petites structures telles que des librairies.

Ces exemples inspirants peuvent nous aider à faire revivre et à généraliser la tradition antifasciste : nulle part les fascistes doivent pouvoir intervenir sans riposte de notre part ; notre nombre est la solution.

Ils sont une base pour nous amener à élaborer une stratégie pour gagner. Cette réflexion, nous la menons régulièrement dans nos réunions/discussions d’antennes comme dans notre revue.

Sur Marseille, les camarades d’a2c ont proposé un débat avec plusieurs collectifs de la ville lors du week-end régional de formations/discussions qui s’est déroulé les 15 et 16 novembre. Nous vous suggérons d’écouter l’introduction faite par deux camarades.
Suite à une discussion sur le sujet, nous vous proposons cet article dans le revue #19 sur Comment vaincre le fascisme de Trotsky : « Dans des textes écrits entre 1930 et 19331 , Trotsky s’adresse aux communistes qui minimisent le danger du parti nazi, et les enjoint à créer un front unique pour le vaincre. Mobiliser ces écrits aujourd’hui permet d’articuler finement analyses de l’État bourgeois et du pouvoir fasciste d’un côté, et stratégie antifasciste et révolutionnaire de l’autre. »

Nos prochaines discussions publiques sont à retrouver sur le site, dans la rubrique A2C dans la vraie vie !

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