Une histoire abrégée du « conflit » israélo-palestinien

Palestine

L’attaque du 7 octobre et la réaction génocidaire de l’État colonial d’Israël ne peuvent se comprendre que dans l’histoire longue de la colonisation de la Palestine par des sionistes soutenus par les impérialismes européens et étatsunien. 

Les Cahiers d’A2C #10 – Novembre 2023

Le courant sioniste

Deux grands courants politiques juifs émergent en réaction à l’antisémitisme en Europe et dans l’empire russe à la fin du 19e siècle.

Le premier est un courant socialiste implanté dans la classe ouvrière juive et qui prend part à toutes les grandes luttes des exploité·es en Europe. Ce courant, symbolisé par le Bund, préconise et pratique la lutte frontale contre l’antisémitisme et l’unité des exploité·es sur une base de classe pour la transformation révolutionnaire de la société1.

Le second courant est le sionisme, dont la figure de proue est Theodor Herzl. Pour les sionistes, il est impossible de combattre l’antisémitisme ; la seule solution est le séparatisme, la fondation d’un État juif. Mais c’est impossible sans le soutien d’un pays impérialiste. Ayant un temps cherché à obtenir le parrainage de dirigeants de l’empire russe (eux-mêmes directement responsables de pogromes antisémites)2, les sionistes se tournent vers la Grande-Bretagne.

Après la première guerre mondiale et la chute de l’empire ottoman, c’est l’empire britannique qui contrôle la Palestine et d’autres territoires arabes comme l’Iraq et l’Egypte. Il voit d’un bon œil l’implantation d’une population colonisatrice (et armée) en Palestine3. Elle pourra servir d’avant-poste de l’impérialisme dans une zone dont l’emplacement géographique et les ressources naturelles lui confèrent une importance centrale. Mais la migration juive vers la Palestine se fait au compte-gouttes jusqu’au début des années 1930. Ensuite, la montée de l’antisémitisme en Europe accélèrera la migration vers la Palestine et liquidera au passage la tradition révolutionnaire juive.

Séparatisme et Nakba en Palestine

La vie sioniste en Palestine s’organise autour du principe de la discrimination systémique. Les « syndicats de travailleurs hébreux » (Histadrut) organisent des piquets pour empêcher les Arabes de travailler dans les entreprises juives, et empêcher les produits arabes d’être vendus sur les marchés juifs4. La lutte raciste prend donc le pas sur la lutte de classe pour les syndicats sionistes.

Une révolte palestinienne anticoloniale éclate en 1936 contre les autorités britanniques et les expulsions de la paysannerie palestinienne par les sionistes. Le mouvement s’implante dans les milieux ruraux comme urbains et la lutte prend plusieurs formes, des manifestations de masse aux actions armées en passant par les grèves. Les élites palestiniennes traditionnelles rejoignent d’abord le mouvement mais, effrayées par sa radicalité, finissent par se ranger du côté des Britanniques.

Pour contrer la révolte, les Britanniques, en plus des méthodes « classiques » et brutales de répression coloniale, financent et organisent les milices sionistes (Haganah). Elles participent à la répression et à la protection des intérêts impérialistes britanniques5.

Les deux géniteurs de l’Etat d’Israël : le nettoyage ethnique et l’impérialisme occidental 

Face à une armée coloniale et des milices sionistes mieux armées et organisées, la révolte est écrasée en 1939. La défaite ouvre la voie à la création de l’Etat d’Israël neuf ans plus tard. Les milices sionistes, désormais organisées en véritable armée, massacrent des milliers de Palestinien.ne.s et en expulsent un peu moins d’un million, un nettoyage ethnique que les Palestinien.ne.s appelleront la « Nakba », mot arabe signifiant catastrophe. Moshe Dayan, militaire et dirigeant israélien déclarait en 1969 : « Des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes […] Il n’existe pas un seul endroit construit dans ce pays (NdT : Israël) qui n’eut pas précedemment été peuplé par des Arabes »6.

Le nettoyage ethnique et l’impérialisme occidental : voilà donc les deux géniteurs de l’Etat d’Israël. Cette double nature continue de définir Israël, qui ne manque aucune occasion de prouver son utilité à ses sponsors occidentaux tout en continuant le processus de dépossession et de colonisation des Palestinien.ne.s auquel elle est structurellement contrainte.

Israël mate les États Arabes

En 1956, Israël s’allia à la Grande-Bretagne et la France pour attaquer l’Egypte en réaction à la nationalisation du canal de Suez par le régime de Nasser. La pression politique des USA et de l’URSS mit fin à l’aggression tripartite, mais seulement pour signaler que le Moyen-Orient serait désormais le terrain de jeu des deux superpuissances. A partir de ce moment, Israël devient la tête de pont principale de l’impérialisme américain dans la région. Israël engage une guerre surprise contre l’Egypte et la Syrie en 1967, met leurs armées en déroute en six jours et casse le dos du nationalisme arabe de Nasser. Ce tournant est significatif car il protège aussi les monarchies petrolières arabes du Golfe, alliées aux USA et menacées par l’opposition nationaliste et anticoloniale inspirée par Nasser.

C’est à partir de ce moment que la résistance palestinienne s’organise autour de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) dominée par le Fatah de Yasser Arafat. L’OLP s’appuie principalement sur les camps de réfugié.e.s palestinien.ne.s situés au Liban, en Syrie et en Jordanie pour lancer des attaques armées contre Israël. Le programme adopté est celui de la libération de toute la Palestine historique, le retour des réfugié.e.s et l’établissement d’un Etat laïc démocratique avec égalité des droits.

La résistance palestinienne devient immédiatement populaire parmi les masses palestiniennes et arabes, mais elle présente deux failles stratégiques. Premièrement, l’élitisme : l’accent est mis sur la lutte militaire dirigée par l’OLP et non sur les initiatives des masses sous toutes leurs formes. Et surtout, une politique dite de « non-ingérence » dans les affaires internes des Etats arabes est adoptée. Le Fatah pronait une non-ingérence « absolue » dans les affaires des régimes arabes, mais le FPLP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine, autre faction de l’OLP), d’orientation « marxiste-léniniste », appliquait cette politique de manière sélective : il distinguait les régimes arabes selon une nature soit-disant progressiste ou réactionnaire.

Cette politique de non-ingérence rendit l’OLP et ses différentes factions finalement tributaires de sponsors étatiques successifs, de dirigeants régionaux (qu’ils fussent classés « progressistes » ou « réactionnaires ») profitant de la popularité de la lutte palestinienne pour consolider la légitimité de leurs régime. En même temps, ces dirigeants réprimaient des mouvements et des soulèvements populaires et sociaux eux-mêmes largement inspirés par la lutte palestinienne. Les factions de résistance armée actuelles comme le Hamas suivent une politique similaire dans leurs rapports avec la masse palestinienne et les régimes de la région.

1987 : première Intifada

Chassée de la Jordanie en 1970, l’OLP se réfugie à Beyrouth. L’invasion du Liban par Israël en 1982 et le siège brutal de Beyrouth contraignent l’OLP à se retirer vers Tunis.

Ayant vaincu les Etats arabes en 1967, éloigné l’OLP de ses frontières en 1982 (et entretemps signé des accords de paix avec l’Egypte en 1979), Israël pouvait légitimement penser avoir liquidé la cause palestinienne. Mais en 1987 éclate la première Intifada (« soulèvement » en arabe), révolte populaire à Gaza et en Cisjordanie. Ce mouvement de masse face à l’occupation est le plus gros soulèvement en terre palestinienne depuis la révolte de 1937 ; il prend la forme de manifestations, de grèves de masse et d’actions armées individuelles ou organisées. Yasser Arafat reste populaire parmi les palestinien.ne.s mais ne contrôle absolument pas l’Intifada dont les symboles resteront des enfants jetant des pierres.

En réaction à l’Intifada, des cadres palestiniens d’organisations soeurs des Frères Musulmans égyptiens et implantées à Gaza fondent le Hamas7. Jusque-là, la majorité des islamistes se contentaient de prosélitisme et d’activités sociales et caritatives. Le Hamas et sa branche armée8 adoptent une politique de confrontation avec Israël, comme le fait le Jihad Islamique9 fondé quelques années plus tôt, également par d’anciens cadres des Frères Musulmans.

Accords d’Oslo et la naissance de l’autorité palestinienne

Après les régimes arabes et la guerilla issue des camps de réfugié.e.s de pays limitrophes, c’est au tour des Palestinien.ne.s de Gaza et de Cisjordanie de poser un sérieux problème à Israël. Pour le résoudre, la classe dirigeante israélienne est prête à un compromis avec le Fatah d’Arafat : les accords d’Oslo sont signés en 1994 sous le patronage des USA, désormais tous-puissants au Moyen-Orient après la chute de l’URSS, et donnent naissance à l’Autorité Palestinienne (AP). Celle-ci exerce son semblant d’autorité sur Gaza et la Cisjordanie, dont l’occupation par l’armée israélienne et la colonisation progressive continuent néanmoins.

Il s’agit d’un Etat au rabais pour la bourgeoisie palestinienne collaboratrice et corrompue, qui reconnaît officiellement l’Etat d’Israël et condamne « le terrorisme et autres formes de violences ». L’AP, dont la totalité des revenus transite par l’administration israélienne, est dotée de forces de sécurité et de services de renseignement avec plus de 40000 hommes armés. Ils sont là pour réprimer toute tentative de résistance, armée ou non, venant de Gaza ou de Cisjordanie. Israël semble donc avoir réussi un coup de maître : sous-traiter le contrôle quotidien des Palestinien.ne.s à une organisation palestinienne en lui faisant miroiter une carotte pourrie, la solution « à deux Etats » où l’Etat existant occupe et continue de coloniser le territoire désigné du futur Etat.

Une seconde Intifada éclate en 2000 dans les territoires palestiniens. Similaire à celle de 1987, elle est plus massive et plus violente avec la multiplication d’attaques des différents groupes armés de toutes tendances10. L’Intifada est un désaveu clair de la politique conciliatrice de l’AP et signale que le peuple palestinien n’est pas prêt de lâcher l’affaire.

La montée du Hamas

En 2006, le Hamas gagne (à la régulière) les élections dans les territoires palestiniens. C’est un camouflet de plus pour le Fatah et sa politique, mais celui-ci, avec l’appui d’Israël et des pays occidentaux, rejette les résultats. Après un affrontement armé, l’AP prend le contrôle de la Cisjordanie et le Hamas prend le contrôle de Gaza. L’armée israélienne, qui s’était retirée de la bande de Gaza un an plus tôt, entame un blocus du territoire avec la complicité du régime égyptien.

La nouvelle situation est donc celle où des guerres périodiques éclatent entre Israël d’un côté, le Hamas et d’autres factions armées11 à Gaza, alors qu’en Cisjordanie l’occupation continue et la colonisation s’accélère sous les yeux d’une Autorité Palestinienne qui n’attend plus qu’on vienne signer son acte de décès. Les affrontements sont réguliers entre manifestant.e.s palestinien.ne.s et soldats israéliens qui protègent des colons de plus en plus agressifs et ouvertement fascistes.

En 2021, un soulèvement contre la poursuite de la colonisation de Jérusalem-Est éclate en Cisjordanie, et s’étend jusqu’à l’intérieur de l’Etat d’Israël, où il existe des populations palestiniennes12 représentant une minorité appauvrie et discriminée ; en même temps éclate une confrontation armée entre la résistance à Gaza et Israël. Pour la première fois depuis la Nakba, un mouvement politique a lieu sur tout le territoire de la Palestine historique : la lutte renoue les fils que le colonialisme avait cassé.

Dilemmes moraux ?

L’histoire du « conflit » israélo-palestinien est plus complexe que le résumé donné ci-dessus. Mais les questions essentielles, qui permettent de prendre position, sont assez simples : Israël est un Etat né d’un processus de colonisation et de nettoyage ethnique. Il n’a pu le faire sans le soutien des forces impérialistes les plus puissantes, à savoir la Grande-Bretagne puis les USA.

L’existence même de l’Etat d’Israël signifie la poursuite de la colonisation et de l’occupation, jusqu’à la liquidation finale de la « cause palestinienne ». Toutes les tendances politiques – sionistes- en Israël sont des variations sur ce même thème. Selon le militant palestinien Majd Kayyal, la lutte politique intérieure en Israël pivote, en dernier lieu, sur « la détention des moyens et sur la méthode à utiliser pour opprimer les Palestinien·nes.13 » La « démocratie » israélienne ne vaut donc pas mieux que la démocratie des propriétaires d’esclaves Etats-Uniens au 19e siècle ou que celle de l’Afrique du Sud sous l’Apartheid.

C’est seulement dans ce contexte historique qu’on peut analyser sérieusement les attaques du 7 octobre 2023 et espérer y porter un jugement moral. Elles sont un acte politique effectué par des moyens militaires. Or tout le procédé du camp d’en-face est de dépolitiser (et pas seulement sur la question palestinienne).

Pour Frédéric Lordon, « Fait pour n’installer que la perspective de l’éradication et barrer toute analyse politique, ‘terrorisme’ est une catégorie hors-politique, une catégorie qui fait sortir de la politique.14 » Or il n’existe pas de morale au-dessus de la politique ; celles et ceux qui affirment le contraire le font pour des raisons… politiques. Pour nous faire croire qu’un Etat colonisateur et occupant aurait le « droit de se défendre » face aux colonisé.e.s et aux occupé.e.s. Pour protéger le status quo.

Mais alors, les atrocités ? La guerre est le domaine des atrocités ; elle et ses calamités sont imposées par l’oppresseur, qui naturellement en commet beaucoup plus que l’opprimé. Algérie, Vietnam, Commune de Paris, Afrique du Sud : les opprimé.e.s ont commis beaucoup d’atrocités durant leurs luttes émancipatrices. Pendant la guerre de Sécession, les esclaves noirs ont commis des exactions horrifiantes lorsqu’ils se sont retrouvés armes à la main face à leurs anciens « propriétaires » et leurs familles. Qui oserait nous dire aujourd’hui que cette violence était illégitime ? Alors pourquoi celle des palestinien.ne.s contre leurs colonisateurs serait moins légitime ?

Par tous les moyens nécessaires ! (sauf les moyens islamistes)

L’islamisme du Hamas, par les temps qui courent, offre une excuse bon marché à la gauche vacillante qui veut éviter de choquer l’opinion publique bourgeoise en se déclarant solidaire de la résistance palestinienne. Il suffit ici d’attirer l’attention sur quelques faits : le Hamas n’est ni le premier, ni le dernier mouvement anticolonial à avoir des références idéologiques réactionnaires. De plus, toutes les factions armées palestiniennes (islamistes, nationalistes laïques, marxistes) sans exception se sont déclarées solidaires de l’opération du 7 octobre 2023 et combattent ouvertement aux côtés du Hamas. Ce dernier est, au final, une faction palestinienne parmi tant d’autres, à la fois parti politique, mouvement social et groupe armé, avec son histoire contradictoire mais ancrée dans la lutte nationale pour la libération de la Palestine. Et c’est pour cette dernière raison que le Hamas est populaire en Palestine15. C’est pour cette raison aussi qu’il mérite que l’on sorte de la stupéfaction intellectuelle dans laquelle nous plongent les mots « terroriste », « obscurantiste », etc, et qu’on tente de l’analyser rationnellement pour ce qu’il est, de le critiquer pour les bonnes raisons.

Perspectives de libération

Les ministres et généraux israéliens déclarent ouvertement que la guerre actuelle est l’opportunité de poursuivre le nettoyage ethnique en expulsant les « animaux humains » qui habitent Gaza vers le désert du Sinaï en Egypte.

Joe Biden aime répéter que « si Israël n’existait pas, il eut fallu l’inventer pour protéger nos intérêts dans la région ». Au lendemain de l’attaque du 7 octobre, il a envoyé deux portes-avions et un sous-marin nucléaire en mer Méditerranée pour appuyer son vassal. Faisant face à Israël, les Palestinien.ne.s se battent aussi contre l’impérialisme le plus puissant de l’histoire. La lutte nationale palestinienne n’est donc pas une lutte isolée, elle est intimement liée à la lutte anti-impérialiste et à la lutte des classes dans la région.

La libération de la Palestine passe par la lutte des classes dans toutes les capitales des régimes arabes, car elle nécessite le renversement de tout l’ordre établi dans la région et au-delà, afin de remplacer un Etat colonial par un Etat laïc, démocratique, qui reconnaisse des droits égaux à toutes et tous, Juif.ve.s, Musulman.e.s, Chrétien.ne.s et personnes sans religions.

La révolution égyptienne de 2011 a été menée par un large milieu militant (nationaliste, islamiste, socialiste et ouvrier) formé dans les luttes de solidarité avec l’Intifada de 2000 ; le premier symbole auquel les révolutionnaires se sont attaqué.e.s après la chute de Moubarak en 2011 fut l’ambassade d’Israël, ce qui a mené les dirigeants israéliens à déclarer que la révolution égyptienne leur était bien plus dangereuse que la menace venant de l’Iran.

Affirmer cela n’est pas dévaloriser la lutte du peuple palestinien ; c’est au contraire montrer que, lorsque les Palestinien.ne.s se soulèvent, c’est le destin de l’humanité qui est en jeu.

Jad Bouharoun (Paris 18e)
  1. Lire “Le Yiddishland révolutionnaire”, par Sylvia Klingberg et Alain Brossat ↩︎
  2. Lire “The iron wall”, par Lenni Brenner https://www.marxists.org/history/etol/document/mideast/ironwall/02-ruszion.htm ↩︎
  3. Selon le premier gouverneur militaire britannique de Jérusalem, Ronald Storrs, les Sionistes formaient « un petit Ulster (nom de la province irlandaise pro-monarchie) loyal à l’Angleterre dans une mer d’Arabes potentiellement hostiles ». ↩︎
  4. Tony Cliff, “Roots of Israel’s violence” https://www.marxists.org/archive/cliff/works/1982/04/isrviol.htm ↩︎
  5. Une mission de la Haganah était la protection du pipeline de Haifa qui achemine le pétrole depuis Kirkouk en Iraq, qui était contrôlé par les Britanniques. ↩︎
  6. Discours prononcé au Technion de Haifa, rapporté dans le journal Haaretz le 4 avril 1969. ↩︎
  7. Acronyme de Harakat al Muqawama al Islamiyya, Mouvement de résistance islamique ↩︎
  8. Les brigades Ezzedine al-Qassam, du nom d’un imam syrien ayant dirigé des révoltes anticoloniales en Syrie et en Palestine dans les années 1930. ↩︎
  9. Branche armée : brigades Al Quds ↩︎
  10. Les attentats-suicides sont organisés aussi bien par le Hamas (islamiste) que par le FPLP (marxiste et laïque). ↩︎
  11. Aidé par les autres factions palestiniennes armées à Gaza, notamment le Jihad Islamique, les brigades des martyrs d’Al-Aqsa (ancienne branche armée du Fatah) et le FPLP. ↩︎
  12. Les « Palestinien.ne.s de l’intérieur » sont une minorité arabe qui n’a pas été chassée en 1948 et qui ont donc la citoyenneté israélienne. ↩︎
  13. https://www.autonomiedeclasse.org/international/la-crise-israelienne-un-conflit-interne-sur-les-moyens-dopprimer-les-palestinien%C2%B7nes/ ↩︎
  14. https://blog.mondediplo.net/catalyse-totalitaire ↩︎
  15. https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/29/leila-seurat-politiste-a-gaza-comme-en-cisjordanie-les-palestiniens-sont-unanimes-dans-leur-soutien-au-hamas_6197143_3232.html ↩︎
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